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Le mariage homosexuel, couramment appelé mariage gay, est un abus de langage qui désigne en réalité le mariage entre deux personnes de même sexe (ou l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe) et non un mariage qui serait réservé aux personnes homosexuelles qui peut quant-à-lui prendre la forme d'une "union civile".

Depuis la fin du XXe siècle, les demandes des couples homosexuels a conduit un nombre croissant d'Etats démocratiques, à une évolution de leur législation avec la reconnaissance légale d'unions civiles ou de mariages entre deux personnes de même sexe. Le débat politique soulève des questions connexes, en particulier concernant les droits des couples concubins ou mariés de même sexe vis-à-vis de la filiation et de l'adoption.

Les dictionnaires francophones proposent une variété de définitions du mariage, qui peuvent exclure ou inclure le mariage de personnes de même sexe. Par exemple, le Trésor de la langue française (TLF), publié de 1971 à 1994, indique que le mariage est l'« union d'un homme et d'une femme consacrée par un ensemble d’actes civils ou parfois religieux »[1]. À l'inverse, Le Petit Robert, dans son édition de 2011, désigne le mariage comme l'« union légitime de deux personnes dans les conditions prévues par la loi », et mentionne dans ses exemples le « mariage entre homosexuels ».

Au 8 avril 2012, dix pays démocratiques ont légalisé, sur l'ensemble de leur territoire, le mariage pour les personnes homosexuelles : les Pays-Bas (2000), la Belgique (2003), l'Espagne (2005), le Canada (2005), l'Afrique du Sud (2006), la Norvège (2008), la Suède (2009), le Portugal (2010), l'Islande (2010) et l'Argentine (2010). On peut ajouter également deux pays démocratiques qui l'ont légalisé sur une partie de leur territoire (à ce jour) : les États-Unis (Connecticut, Iowa, Massachusetts, New Hampshire, New York en 2011, Vermont en 2009, État de Washington en 2012, Maryland en 2012, et enfin la capitale Washington, D.C.) et le Mexique (district fédéral de Mexico et Etat du Quintana Roo en 2011)[2].

 

La volonté de certains couples d'hommes et de certains couples de femmes de se marier, et de leurs soutiens, s'appuie sur les valeurs de liberté et égalité qui fondent nos sociétés démocratiques (José Luis Rodríguez Zapatero[3], socialiste, en 2005 ; Mark Grisanti[4], catholique et républicain, en 2011) ainsi que sur le respect des autres qui est à la base de la vie en société (Mary Margaret Haugen[5], chrétienne et démocrate, en 2012) et la lutte contre les discriminations (Christine Gregoire[6], démocrate, en 2012). Pour satisfaire leurs opposants, ils sont amenés à distinguer le mariage civil et le mariage religieux, comme en témoignent les nombreuses exemptions religieuses aux Etats-Unis. Ils demandent une égalité entre le régime juridique des couples hétérosexuels et celui des couples homosexuels[7]. Ils distinguent aussi le droit au mariage de la possibilité d'avoir des enfants (exemple : aux États-Unis). Dans le cas des familles homoparentales, dont les enfants ont été conçus dans les pays où on le peut, leur mariage permettrait naturellement de sécuriser leurs enfants. En France, en 2011, un sondage laisse apparaitre que 63% des personnes interrogées, sont favorables au mariage des couples homosexuels[8]. Enfin, l'ouverture du mariage à tous les couples permettrait de mettre fin au mariage communautariste, réservé aux seuls couples de personnes hétérosexuelles, dans les pays où il s'applique toujours.

À l’inverse, les opposants au mariage des couples homosexuels soulignent la spécificité hétérosexuelle du mariage, où l’homme et la femme sont certes égaux, mais ni identiques ni interchangeables (ce qui est admis par toutes les parties), notamment par rapport à la maternité et ses conséquences sur la vie du couple et la vie professionnelle des mariés. Ils s'appuient notamment sur la définition constante du mot mariage en tous lieux et temps pour désigner l'union légitime d'un homme et une femme, bien que cet argument ne résiste pas à l'analyse de la réalité historique. Ils contestent l'égalitarisme de la revendication, critiquent une argumentation au service d'une revendication communautaire victimaire. Ils y opposent la défense d'une institution (le mariage serait selon eux une "institution") qui préexiste à l'état, s'imposerait à lui, et dont il n'aurait pas le pouvoir de modifier fondamentalement la nature[9],[10]. Les religions monothéistes sacralisent traditionnellement le mariage d’un homme et d’une femme. Ainsi, la Française Christine Boutin a par exemple brandi une Bible à l'Assemblée nationale en 1999 lors du débat sur le Pacs pour marquer son opposition[11].[pertinence]

Dans une autre approche critique du mariage des couples homosexuels, l'écrivain Benoît Duteurtre oppose le conformisme bourgeois, qui trouve application dans le mariage, au caractère sulfureux de certains homosexuels (notons que ce jugement de valeur relève du cliché). Il a publié une tribune dans Libération le 2 juin 2004, intitulée « Noce gay pour petits-bourgeois », dans laquelle il contestait non tant la légitimité que l'intérêt et la cohérence de cette revendication[12]. Dans le même ordre d'idée, de nombreuses voies se font entendre pour proposer l'abrogation du mariage dans sa forme actuelle. Dans un essai paru en 2012, Le contrat universel : au-delà du « mariage gay », Lionel Labosse reprend l'argumentation de Benoît Duteurtre et propose de fondre mariage et pacs dans un « contrat universel » permettant également des unions à plus de deux personnes.

 

Les questions de l’adoption, et plus généralement, de la reconnaissance de la parentalité des homosexuels sont également des éléments du débat, distincts mais très liés. En effet la grande majorité des opposants au mariage entre homosexuels sont également contre la reconnaissance de l’homoparentalité.

Ils avancent comme argument principal l’équilibre familial, puisque par définition l’enfant est le fruit de l’union de deux parents de sexe différent. La question est donc de savoir si un environnement éducatif composé de deux parents de même sexe ne nuit pas à l’enfant et à son développement.

Des études commencent à être faites, notamment aux États-Unis, sur les nombreux cas d’enfants vivant sous la responsabilité de parents homosexuels, notamment lorsque les deux parents sont des femmes[13]. Ces études sont encore à confirmer car trop récentes : il manque notamment une étude générale sur un nombre important d’enfants de cultures différentes, et avec le recul d’une génération entière. Cependant, les premières études menées ne démontrent pas de différences significatives entre ces enfants et les autres, ce qui tendrait à rejeter l’hypothèse d’un effet négatif. Il faut toutefois préciser que ces études rencontrent des critiques (elles-mêmes critiquées) très vives quant à la façon dont elles sont menées, dénonçant par exemple un échantillon d'étude trop faible ou constitué de manière biaisée. Voir Études scientifiques et sociologiques.

En France, l'idée fait toutefois son chemin puisque, que d'après une étude CREDOC 2010, la moitié de la population estime aujourd'hui que deux personnes de même sexe devraient pouvoir adopter un enfant[14].